mercredi 28 octobre 2009

Madagascar, Jour 12

LE GRAND DEPART
Nous nous levons heureux de ce parcours, tristes de devoir quitter ce pays, ces rites, ses cultures, ses couleurs, ses paysages, cette terre rouge qui nous colle à la peau. En matinée, nous sommes allés visiter le marché artisanal de la digue, visiter est un bien grand mot, plutôt dépenser nos dernières liasses de billets, chaque boutique recèle des souvenirs de ce pays, des bijoux, des étoffés, des vêtements, des objets en bois de rose. Nous déjeunons au restaurant une dernière fois du Zébu et quand zébu … L’après midi nous nous reposons chez Dominique, nous finissons d’entasser nos cadeaux dans nos valises, ce n’est pas une mince affaire. Un dernier apéro sur le sol malgache, un dernier repas et puis nous nous envolons.
Un grand merci à tous, les aventuriers partageurs, grâce à vous ce voyage fut une réussite, merci au Doc Franky qui a soigné nos maux et nos bobos, merci à John et à son équipe, un merci tout particulier à Dominique de nous avoir accompagné tout au long de son voyage.
L’adage était vrai : UN MONDE MERVEILLEUX, nous l’avons vérifié, ce voyage nous rend différents, plus humbles, plus simples, plus tolérants, plus partageurs, plus aventuriers.

mardi 27 octobre 2009

Madagascar, Jour 11

LE PETIT DEPART
Nous quittons l’hôtel Le Paille en queue avec regrets, nous aurions tant aimé piquer une tête dans la piscine (sans eau faute à la crise), un hôtel à taille humaine, nous étions tous groupés, 25°C à 7h, un petit café en terrasse, quel bonheur ! Nous sommes allés visiter le Centre de Rééducation La Cité de la joie, qui travaille avec les moyens du bord, beaucoup d’huile de coude, deux françaises étaient là en coopération. Un centre destiné aux enfants, parce que les kinés existent trop peu, les institutions de rééducation existent trop peu, ce sont les bonnes sœurs (mettre leur nom) qui prennent le relais. De jolis moments de partages avec des pathologies semblables aux nôtres. Nous avons déjeuné avec sœur Félicité. L’après midi nous quittons Tuléar (aussi appelé Toulouse pour les intimes), une heure de vol sur Air Madagascar, nous revoilà à Tana chez Dominique pour le souper. Notre dernière nuit en « Malgachie », savourons là, sommes nous tristes ou heureux ?

lundi 26 octobre 2009

Madagascar, Jour 10

LA POSSIBILITE D’UNE ILE
Départ de l’hôtel Le Paille en Queue jusqu’Ifaty notre destination, la route n’existe plus, l’on passe dans le sable, il faut descendre le bus est ensablé, un 4X4 nous tracte, on pousse, vite on remonte, une seconde fois ensablé, on repousse. Mais ça valait son pesant d’or, si c’est pas le paradis, ça doit y ressembler. Enfin la mer, on est sur une île, et en voici la manifestation. Nous embarquons à quatre par pirogue à voile, quel bonheur que de se laisser porter par la vague, quel sentiment de « zénitude ». C’était super, nous étions tous émerveillés par tant de calme, de légereté, de bonheur, le bonheur ne vaut que s’il est partagé, les accompagnants, comme les personnes handicapées ont pu se reposer, enfin le ciel, le soleil et la mer et sans oublier les palmiers. Nous avons déjeuné au restaurant à l’aplomb de la plage. Ensuite nous nous sommes baignés dans la mer, quel bonheur une eau chaude, avec peu de profondeur. Nous sommes reposés quelques heures, quelques massages, des achats de colliers et puis la route du retour, toute aussi rocambolesque, un ensablage, une corde cassée, on pousse on pousse, c’est bon.
On donne un coup de main à une voiture ensablée et c’est reparti. Quelle aventure, quel partage, c’est ça Aventure & Partage.

dimanche 25 octobre 2009

Madagascar, Jour 9

TOUJOURS VERS LE SUD
Nous quittons le Motel Isalo, nous prenons la route pour Tuléar.
Que de jolis paysages, que de baobabs, que de terre vierge où ne pousse que de l’herbe, sur le bord de la route nous voyons des gens marcher, on se demande toujours où ils vont. Nous faisons un debriefing dans le bus, nous disons chacune et chacun nos impressions sur cette première partie de voyage. Nous roulons, nous roulons au moins la route est droite, nous traversons des mines de saphirs, pas le temps de s’arrêter.
Nous admirons cette terre rouge qui ne nous lasse pas, mais qui nous tient, quel spectacle.

samedi 24 octobre 2009

Madagascar, Jour 8

JUSTE QUELQUES GOUTTES
Nous embarquons pour un treck en montagne, pour visiter le site de la cascade des Nymphes, 800 mètres à pied ou en fauteuil, c’est pas pareil, des porteurs nous ont donné un coup de main, ils n’étaient pas de trop. Le terrain était sinueux, escarpé avec des montées et des descentes abruptes, quel parcours, quelle nature, quelle communion avec la nature. Les plus courageux se sont baignés dans la cascade des Nymphes (non accessible). Nous avons pique-niqué, c’est un bien grand mot, nous avons festoyé serait plus juste, au menu riz, poulets égorgés et frits sur place, ananas frais, tout cela préparé par nos serviteurs Mireille et compagnie : quel bonheur !! Nous avons rencontré les lémuriens, ils venaient tous près de nous, quelle expérience magnifique. Le retour fut plus rapide et pour cause, il s’est mis à pleuvoir, pas quelques gouttes mais un sacré orage.
Vite vite, on se dépêche, les premiers rentrés ne prirent que quelques gouttes, mais les suivants prirent la sauce, ils étaient trempés jusqu’au os, ils étaient à peine rentrés que l’orage cessa, Dame nature quand tu nous tiens. En soirée, nous avons eu la visite de Fabienne et de Luc qui nous accompagnerons jusqu’à la fin de notre voyage, bienvenue, il faudra plus nous groupir dans le bus.

vendredi 23 octobre 2009

Madagascar, Jour 7

QU’EST CE QUE LA BROUSSE
Encore une journée de bus.
La forêt d’un côté, de l’autre.
Un petit peu d’histoire ne fait pas de mal.
Au départ Madagascar est une île verte, où sévit malheureusement une importante déforestation. La terre est d’un beau rouge, elle s’oxyde puisqu’elle est ferrugineuse. En poursuivant notre route à travers la montagne, nous observons beaucoup de brûlis, qui sont dûs soit aux pyromanes, soit au fait que la terre est brûlée afin d’avoir de jeunes pousses, soit parce que les voleurs de zébus brûlent leurs traces pour pouvoir parcourir plusieurs kilomètres ; la végétation actuelle est composée d’arbres qui résistent au feu, le pyrophite.
On attend la saison des pluies, qui commence en novembre pour que cela cesse.
Nous mangeons à RANOHIRA : l’eau qui chante. Le paysage se compose de gisement de saphirs, d’un parc formé en craie ; pour arriver le soir à Isalo, qui tire son nom du fait que le roi Salomon était à Madagascar pour chercher des plantes.
John a acheté au marché quelques poulets et ananas pour le pique-nique de demain.

jeudi 22 octobre 2009

Madagascar, Jour 6

QU’EST CE QU’ON EST BIEN DANS SON BAIN
Nous sommes allés à la piscine d’eau sulfureuse de Ranomafana annoncé en défi, mais le parcours pour y arriver était également un défi de mise en chauffe, le cyclone Ivan de 2008 avait désintégré la passerelle en fer d’une dizaine de mètres en hauteur. Donc nous avons dû passer sur une passerelle en bois pour le moins disgracieuse qui enjambait le fleuve, les côtés étaient également en bois, il a fallu prévoir plusieurs porteurs pour nous aider quelque peu, la pente était raide, à plusieurs mètres de haut, avec un escalier, pas des plus rassurant, mais nous y sommes arrivés. Une piscine rien que pour nous à 30° C, c’est super sympa, nous nous sommes détendus, en se reposant, en flottant soit par binôme, soit à trois, à plusieurs quoi. Quoi de plus naturel de flotter comme un poisson dans l’eau. Certains se sont essayés à la kinésithérapie aquatique ou au massage particulier, nous y sommes restés plus d’une heure, on ne voulait plus en sortir, il le fallait. Nous avons crevé une seconde fois.
Nous avons déjeuné à 14 h, dans le restaurant du Domaine de Ranomafana, dans un cadre idyllique. Certains se sont essayés au cyber-café, mais le débit était trop lent, ils sont repartis brouquouille !!! Nous sommes retournés à l’hôtel où un spectacle de danse et musique douce nous attendait. Une première journée sans achat !!!! Il pleut enfin.

mercredi 21 octobre 2009

Madagascar, Jour 5

PETIT TOUR ET PUIS C EST TOUT
Nous avons visité, au sein d’un village typique qui préserve ses traditions, un atelier sculpteur avec Mr Charles RAKOTOMOLALA, sans électricité, mais avec un peu d’ingénie, une corde en zébu, une roue en bois, un tour à meuler, et on obtient un outil à façonner le bois de rose, encore de jolis objets typiques à ramener dans notre douce France ou Belgique pays de notre enfance selon le cas, deux aventuriers se sont essayés à tourner la roue, enfin quelques gouttes de sueur .
John est l’organisateur de ce voyage avec son épouse Mireille au demeurant fort charmante, et son équipe Hugues, et Touk de son prénom complet Tokilalaina, il est coutumier que les mots malgaches comprennent une vingtaine de lettres, ça doit être sympa le scrabble en langue malgache.
Repas composé notamment d’un mezze Malgache (riz entouré de plats typiques en petite quantité).
Changement total de paysage, nous traversons les hauts plateaux avec les virages en prime.
Le conducteur malgache est philosophe, à l’entrée d’un virage, il klaxonne un coup, pour dépasser un camion deux tuts, en ville pour se frayer un passage il tut un coup, le klaxonne n’a rien d’agressif, aussi pour se dire bonjour, on tut une fois. Les voitures malgaches ont des volants à droite comme à gauche, ils en importent de Chine, beaucoup moins chères, le Malgache est philosophe ou tout simplement il prend le temps : comme le dit un dicton, les vasas ont la montre et les Malgaches ont le temps.

mardi 20 octobre 2009

Madagascar, Jour 4

VILLE VOLCANIQUE ANTSIRABE
Nous allons sur Antsirabe, achats de cartes et de timbres, les chalands nous accostent dans le bus, premiers achats de T-Shirts, visite d’un atelier de pierres précieuses, quelques jolis achats nous avons roulé sur des pierres semi-précieuses parmi les tortues (en fauteuil), il n’est pas inutile de faire de grandes études de commerce, ce pays rend humble, les Malgaches sont excellents commerçants. Puis visite de la ville en pousse-pousse, un phénomène dichotomique, nous avons le choix entre le folklore du pousse-pousse coloré c’est sympa de se faire porter, et de l’autre côté nous éprouvons de la gène à se faire porter par François 1er ou Jean-Claude etc, les meneurs sont pieds nus, malgré la rudesse de la route à moitié bitumé, à moitié en terre, c’est un dilemme cornélien entre tradition ancestrale et logique économique. Une halte au restaurant le Zambina, dégustation de zébu grillé, et quand zébu zai pu soif accompagné de nos premières frites et d’un cocktail de jus de fraise, mangue et avocat. Nous retournons à l’hôtel pour une démonstration de taille de corne de zébu, encore de précieux bijoux ou objets d’art. Puis dîner en ville, orchestre de musique traditionnelle : Fotsy, apprécié à l’unanimité, Cathy a même testé la harpe Malgache sur les genoux du chanteur.

lundi 19 octobre 2009

Madagascar, Jour 3

VISITE DU PAYS EN BUS SANSRIVALE
Nous distribuons des cadeaux à l’association de Dominique (terremalagasy.com), le plaisir d’offrir, des vêtements, des jeux éducatifs, merci à nos bienfaiteurs de France.
Nous quittons Tana, nous longeons la rivière Ikupa, aujourd’hui, c’est une journée de transition, une journée de bus, quelques achats en raphia, vêtements colorés, les vêtements de ce pays, c’est du soleil comme s’il en pleuvait. Nous traversons la montagne, de part et d’autres des rizières en terrasse ou en damiers, les agriculteurs ont une propension à exploiter le moindre lopin de terre, aussi carottes & pommes de terre. Des enfants courent à côté de notre bus, nous ne sommes pas trop dépaysé par leur parc automobile, R4, R5, R11, 2CV, Visa, 205, 405, et quelques Nissan Murano ou Toyota Rav 4, deux mondes se croisent mais ne se voient pas, le permis de conduire coûte 30 €, le salaire moyen va de 70 € à 100 € par mois, beaucoup de malgaches prennent un repas par jour.
Nous arrivons à Antsirabe, ville thermale, terre volcanique, terre très fertile, c’est le grenier à riz de Tana. Nous prenons les techniques Malgaches : on entasse dans le bus, le groupe, les « porteurs », Dominique qui va faire le voyage avec nous, le guide qui nous a rejoint Mouhidine + les bagages sur le toit et entre nous, quelques fauteuils, ,… plein à craquer quoi !! Nous arrivons au complexe hôtelier d’Anstsana, chacun a sa case, nous sommes en vase clos.

dimanche 18 octobre 2009

Madagascar, Jour 2

CRESCENDO DANS L’EMOTION
Le père Pédro a construit une Ruche pour son peuple, il leur a donné un « avenir », un nouvel espoir en créant des logements, des écoles, une ruche de 20 000 âmes. Nous avons assisté à l’office religieux, dans un immense hangar, peu de temps après ses 20 ans de sacerdoce au nom de Dieu AMOUR, Dieu PARTAGE, pour Madagascar pour les enfants abandonnés, pour les enfants et leurs parents, une cérémonie pleine de joie, pleine de ferveur, une cérémonie de 2 000 ouailles, tant d’amours, tant de sourires, tant d’applaudissements, tant de cohésion, tant de partages, en fait une communion pour ce pays. Nous avons contemplé sa ruche, ce fut mémorable. Un nouvel exemple d’investissement coopératif, et aussi de valorisation de son pays d’adoption. Le Père Pédro, qui a obtenu le prix Nobel de l’économie, travaille pour son pays d’adoption, il est né en Slovénie. Nous avons déjeuné dans ce joli cadre. QUEL PARTAGE. C’EST LE GOUT DES AUTRES.
L’après-midi nous sommes allés visiter le parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza, avec des dromadaires si si, des lémuriens, une tortue de deux siècles, un crocodile de 60 ans, des lézards, des serpents qui en ont fait frissonner quelques-uns, les défis ne sont pas toujours ceux que l’on croit, une jolie balade dans ce parc, quelque peu éprouvante pour les accompagnants, et les fauteuils, le chemin était fait de dalles imparfaites. Certains ont nourri les lémuriens du bout des doigts, ou sur l’épaule. Que de souvenirs impérissables, que de jolis moments.

samedi 17 octobre 2009

Madagascar, Jour 1

ON NE VOIT BIEN QU’AVEC LE CŒUR (St EXUPERY)
Nous nous levons, nous découvrons Madagascar de jour, des palmiers, des couleurs. Balade autour de chez Dominique De Closset autour du lac, chemins escarpés, passages de gués, superbes pavés du pays, montées, descentes abruptes pas faciles pour nos sherpas, Caroline, Typhaine, Denis, Toky (prononcé Touk), Fabrice, Eric, Christiane, Brigitte, Doc Franky et Dominique. C’était un galop d’essai, une mise en jambes. Visite du Centre Domino, avec le chef du village Fontaine, Dominique donne de son temps et sa fondation (terremalagasy.com) pour parfaire l’éducation des très jeunes enfants, 9 millions d’enfants ont moins de 18 ans.
L’après-midi retour à l’âge de Pierre à la ferronnerie d’art de Dieudonné et de Violette, qui nous ont démontré le bien fondé de l’investissement coopératif de tous pour tous. Un peu de fer crée une lampe, une lumière pour éclairer toute sa communauté : ateliers, école, logements, et bientôt un hall d’exposition pour les artistes. Un petit village est né grâce à la volonté d’un homme et de ses consœurs. Un peu de cœur diffuse du lien pour la communauté. Ce pays est riche de ses sourires, riche de sa vigueur coercitive.
Des étals au bord des routes, des fruits délicieux, du zébu à profusion, …
Le plus déroutant, c’est la nuit à 18 heures, c’est la carence en lampadaire, on est tellement habitué à voir de nuit comme en plein jour. Un groupe folklorique, Théo 2 000, nous attendait chez Dominique avec danse entraînante.

vendredi 16 octobre 2009

Madagascar, Jour J : Le départ

Pour ce départ, une surprise nous attendait, Odile nous a fait défection.
Reposes-toi bien petite Odile, tu nous manques énormément, mais tu es avec nous en pensée. Doc Francky va assurer seul, ce fut judicieux de « tout » prévoir en double.
Un voyage sans encombre, Air France nous a mis « groupir » ENSEMBLE. Nous sommes arrivés à 22 h, il fait nuit ici aussi. La nuit tous les chats sont gris. Nous sommes descendus de l’avion par l’escalier, quelques transferts (passage d’une place assise dans un bus ou avion à la place du fauteuil roulant). Nous sommes arrivés sur le tarmac.
Dominique et John nous attendaient, au sortir de l’aéroport, deux minibus étaient là un pour mêler Aventuriers Partageurs, et un pour les bagages :

il était indiqué « Un monde Merveilleux » à suivre....